« Seconde peau »

« Seconde peau » est une exposition collective autour du textile.

Marie-Camille Tassart

Marie-Camille Tassart utilise et transforme les objets invisibles du quotidien pour en faire des vêtements et des accessoires qui rappellent la production textile de la Haute Couture.

Pour renforcer son message, elle utilise des matériaux éphémères : les capsules de bière, opercules de canettes et lingettes anti-décoloration.

En 2017, elle lance alors sa première collection de « vêtements sculptures ». Elle fabrique à la main des robes. des body, inspirés du couturier Paco Rabanne. La robe « Paco » est née, primée depuis à trois reprises lors de salons, notamment le Salon d’Automne de Paris. En 2019, elle étoffe son catalogue avec des petits accessoires, comme des sacs, et commence une formation en apprentissage chez Christian Dior Couture, au SAV Maroquinerie à Paris.

Toujours, dans son travail, que ce soit à travers des robes ou des tote-bags, Marie-Camille revendique à travers son  « Recycler, transformer, assembler » !

L’objectif de l’artiste est donc clair : elle souhaite créer et fabriquer des ensembles qui ne pourront pas être portés.

Claire Villemin

Claire Villemin défend la cause féminine en revisitant des modèles de l’histoire de l’art des plus anciens au plus actuels, pour proposer un autre regard sur la femme (femalegaze).

Sa technique varie : l’aquarelle évoque une métamorphose, l’huile révèle l’inconscient , l’acrylique suggère l’ironie, le digital est surréaliste. L’ensemble de sa production tend vers un message féministe pacifique ou le rêve d’un futur proche, plus équitable entre les genres.

Sa technique est vaporeuse, profonde et ambivalente : à la fois onirique, douce et sensuelle, les contours singuliers et les jeux de transparences et de dissolution, explorent la question des limites du corps et de l’esprit. Son travail questionne les liens étroits entre l’image qu’on perçoit d’une femme et son être profond.

Claire Villemin, a fondé son propre atelier d’enseignement des techniques de dessin et peinture à Maisons-Laffitte. Elle est aussi enseignante en arts appliqués (Design) à l’Education Nationale.

Ersilia Severo

Ersilia Severo est une jeune costumière et plasticienne, qui axe ses recherches sur le sujet du corps et plus précisément sur  » Le corps suspendu « .

Elle met en avant le corps féminin et assemble des matériaux utilisés en costume (soie, coton, dentelles, fils, plumes,…). Elle réalise des  » tableaux sculpture », des sculptures ou des bas-reliefs de corps féminin suspendu dans le vide tenus par des réseaux de fils tendus. Quand on s’intéresse au corps, on est confronté à sa nature extrêmement ambiguë qui ne peut être réduite ni à une simple chose ni à celle de la  conscience pensante.

« Il y a deux sens seulement du mot exister, écrit Merleau-Ponty, on existe comme une chose et on existe comme une conscience . L’existence du corps propre, au contraire, nous relève un mode d’existence ambiguë. »