Madani Compagnie

La compagnie d’Ahmed Madani revient à Melun avec le dernier volet d’une trilogie commencée en 2012 et qui donne à la parole à une jeunesse souvent oubliée.

Dans le sillage d’Illumination(s) et de F(l)ammes, Incandescences, dernier chapitre de la trilogie Face à leur destin, met en scène des jeunes gens nés de parents ayant vécu l’exil et résidant dans des quartiers populaires. Une nouvelle aventure pour faire entendre la voix d’une jeunesse rarement entendue, amener d’autres corps, d’autres visages, d’autres histoires, poussée par un vent de liberté, de joie et d’espérance. 

Une centaine de filles et de garçons ont accepté de rencontrer Ahmed Madani et de lui ouvrir leur cœur. Neuf d’entre eux portent sur la scène les récits trop souvent passés sous silence de vies ordinaires au caractère extraordinaire. Ils n’ont pas froid aux yeux, s’emparent du plateau pour dire ce qui les unit, les sépare, les fragilise, leur donne la force de se tenir debout et d’avancer. Ils s’adressent à nous avec éloquence, fierté, drôlerie, élégance. Un récit universel, joué, dansé, chanté, expression de l’immense joie d’amour qui a engendré notre humanité.

La Madani compagnie

Ahmed Madani

En 1985, Ahmed Madani réunit autour de lui un collectif d’artistes et crée Madani Compagnie dans le but de réaliser un théâtre d’art poétique et populaire fondé sur le rapport au sociétal. En 1987, la compagnie est à l’initiative de Big bang Banlieue, premier festival national de la création artistique en banlieue. La compagnie intensifie alors sa recherche de création artistique en milieu urbain. Dans cette démarche très innovante, les lieux de création (entrepôts, magasins inoccupés, immeubles abandonnés), les thématiques, les distributions sont à l’origine de projets artistiques ouverts au plus large public. De 1987 à 2002, plusieurs spectacles marquent les esprits et ont une diffusion nationale. En 2003, la compagnie se met en sommeil, moment où Ahmed Madani est nommé à la tête du Centre dramatique de l’Océan Indien.

En 2007, à la suite de 4 années de direction, Ahmed Madani reprend ses activités artistiques au sein de sa compagnie. Son théâtre garde la volonté de questionner l’histoire contemporaine et notre monde en mutation dans ce qu’ils ont de plus troublant et de plus palpitant, par le biais de l’écriture.

L’adaptation d’œuvres du répertoire, l’écriture de pièces originales, la recherche dans le cadre de chantiers artistiques, sont autant de pistes de travail pour un auteur en scène qui a choisi d’écrire une partie de son œuvre à partir de la matière humaine des artistes engagés à ses côtés.

Il réalise une quarantaine de spectacles. Depuis 2011, il développe le projet Face à leur Destin dans une dynamique de dialogue avec la jeunesse des quartiers populaires. En 2012 il a créé Illumination(s), premier volet du triptyque, suivi de F(l)ammes en 2016. Ces deux créations sillonnent la France et totalisent plus de 350 représentations.

Dans ce même parcours, il s’attelle à la production de pièces de plus petit format : Je marche dans la nuit par un chemin mauvais en 2014 et J’ai rencontré Dieu sur Facebook en 2018.

Depuis novembre 2019, il bâtit le troisième et dernier opus de la trilogie, constitué d’Incandescences, un spectacle-chorale qui sera créé en 2020, et d’Au non du père, une œuvre intimiste dont la création en salle a été réalisée en octobre 2021 au Théâtre Am Stram Gram de Genève.

Ses textes sont édités aux éditions Actes Sud-Papiers et à l’École des Loisirs. Ahmed Madani a reçu le prix ado du théâtre contemporain 2015 et le Prix Villers-Cotterêts de la Francophonie pour sa pièce Je marche dans la nuit par un chemin mauvais en 2019.

 

La compagnie

L’ambition des créations est de questionner l’histoire contemporaine dans ce qu’elle a de plus troublant et de plus palpitant en produisant un théâtre d’art poétique et populaire dont les pierres angulaires sont l’écriture et la matière humaine.

Les questions du social et du politique ont, depuis la fondation de la compagnie, fait l’objet d’une attention particulière ; elles restent un élément important de leurs préoccupations. Les profondes mutations et transformations de la société française et les grandes problématiques qui dépassent cette réalité franco-française incitent à être attentifs aux bruissements du monde. L’écriture de pièces originales, l’adaptation d’œuvres du répertoire, la recherche dans le cadre de laboratoires et de chantiers artistiques, les commandes à des auteurs vivants sont autant de pistes de travail pour faire émerger des écritures et les donner à entendre.

La transmission est un autre pilier de leur projet ; dans cette perspective, les travaux de médiation, de formation, de confrontation aux réalités d’un territoire, la création d’œuvres à destination d’un public familial, la création de textes du répertoire classique ou moderne sont des réalisations qui matérialisent une forme de propédeutique pour l’initiation de tous ceux qui sont éloignés du théâtre.

Dans le but de rayonner, de faire tourner et de partager avec le plus large public leurs créations, la compagnie veille à ce que ses actions soient prioritairement menées en complicité et en partenariat avec des théâtres d’ici et d’ailleurs. Sans chercher à s’inscrire dans un courant esthétique particulier, les productions ne sont pas conçues comme de purs jeux formels ou conceptuels, elles ont comme objectif ultime le sens des textes et, à travers lui, la compréhension du monde.

C’est en cet endroit précis que la compagnie entend défendre un point de vue singulier sur une éthique de l’esthétique.

Production Madani Compagnie 

Coproductions 

Le Grand T, Théâtre de Loire-Atlantique à Nantes, La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Bobigny, Fontenay-en-Scènes à Fontenay-sous-Bois, Le Théâtre Brétigny – Scène conventionnée arts et humanités – Résidence d’artistes, L’Atelier à Spectacle – Scène conventionnée d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux, à Vernouillet (28), La Scène Nationale de l’Essonne – Agora-Desnos, La Maison de la Culture à Amiens – Pôle européen de création et de production, La Comédie de Picardie, Le Vivat d’Armentières, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création, Le Théâtre Les Passerelles à Pontault-Combault – Scène de Paris – Vallée de la Marne, L’Azimut – Antony/Châtenay-Malabry.

Soutiens 

La Maison des Arts de Créteil, Le Théâtre 71 – Scène nationale de Malakoff, Le Théâtre de Chelles, Le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Maison des Pratiques Artistiques Amateurs à Paris, Le Safran – Scène conventionnée, La Maison du Théâtre à Amiens, Le Théâtre de Poche à Bruxelles, La Mairie de La Courneuve – Houdremont centre culturel.

Le projet bénéficie du soutien de la Fondation SNCF, du Ministère de la Culture (aide au compagnonnage), de la Région Ile-de-France (aide à la création), du Département du Val-de-Marne et du Département des Yvelines, et est réalisé avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. 

Ahmed Madani est artiste associé au Théâtre Brétigny – Scène conventionnée arts et humanités, artiste associé à L’Atelier à Spectacle – Scène conventionnée d’intérêt national de l’Agglo du Pays de Dreux (Vernouillet – 28) et Compagnie en résidence à Fontenay-sous-Bois (Fontenay-en-Scènes).

Madani Compagnie est conventionnée par la Région Île-de-France, par le Ministère de la Culture – DRAC Île-de-France. 

Elle bénéficie également du soutien du Département de l’Essonne.

Photos © François-Louis Athénas

Durée 1h50
 Tout public, conseillé à partir de 15 ans 

Tarifs

    Plein 16€
    Réduit 13€
    Jeune 8€

    Élève du conservatoire 6€
    Abonné 10€

    Billetterie sur place

    Compagnie Émoi / Carole Bordes

    Matt et moi rend hommage au chorégraphe américain qui a contribué à propager la danse jazz en France.

    Un duo interprété par deux artistes, complices, qui s’accompagnent et se répondent par la musique et la danse. La culture jazz pour passion commune, plane sur ce duo la présence de Matt Mattox, danseur et chorégraphe américain, évoquée à travers des archives épurées et poétisées par Johann Fournier.

    Entre auto-fiction et témoignage, Carole raconte sa rencontre avec un Maitre qui a profondément marqué son parcours et celui de générations de danseurs. Elle livre avec humour et sincérité sa propre histoire dans la grande histoire de la danse.

    Carole Bordes

    D’abord formée à la technique Mattox, Carole Bordes travaille très tôt en tant qu’interprète pour Serge Keuten, Géraldine Armstrong, Karine Saporta, à une création et trois reprises de rôles.
    Danseuse virtuose de par sa formation, Carole a toujours eu besoin de trouver du sens, d’interpréter avec sa sensibilité et un engagement total du corps et de l’esprit.
    Elle s’épanouit dans le travail de Laura Scozzi avec qui elle foule les scènes d’opéras de France et d’Europe.
    Elle participe dernièrement aux créations de Charlie-Anastasia Merlet à Toulouse et d’Amélie Poirier à Lille.

    En parallèle de son travail d’interprète, elle monte sa compagnie en 2008, qu’elle conçoit comme un lieu idéal d’association d’humains, d’idées, de création. Elle expérimente avec d’autres artistes : danseurs de différents horizons, vidéaste, compositeur, scénographe…
    Depuis 2015, le noyau de la compagnie est constitué de Carole Bordes et de Johann Fournier, créateurs aux multiples facettes, ayant leurs écritures propres et entamant un travail de recherche commun.

    Implantée en Seine et Marne, la compagnie se structure et déploie ses projets à Paris et en région, notamment dans le Vaucluse et la Charente-Maritime.

    En 2016, Carole Bordes participe à Prototype 3 de Royaumont dirigé par Hervé Robbe sur le sujet de la Citation comme paradigme à la construction chorégraphique.
    Elle continue à façonner ses aspirations de chorégraphe et travaille depuis 2017 avec le regard extérieur de Jean Gaudin, les créations 
    R pour Résistance et L’élan Naïf.

    Riche de ce parcours, ses recherches chorégraphiques la mènent à façonner son propre langage : une gestuelle chargée et sensible qui met en avant l’état de corps pour donner à ressentir autant la puissance que la poésie.

    Chaque pièce la mène à effectuer un travail de recherche, afin de trouver une danse-matière guidée par le propos et capable de le transcender.

    Chorégraphie et interprétation Carole Bordes
    Batterie live Samuel Ber
    Regard extérieur Jean Gaudin
    Scénographie vidéo Johann Fournier
    Création lumière Benjamin Forgues
    Création costume Coline Galeazzi, Maria Filali
    Création sonore Jonathan Bénisty
    Accompagnement au jeu Thierry Bilisko

    Coproductions micadanses, CCN de Créteil, Fondation Royaumont

    Soutiens DRAC Ile de France, Région Ile de France, Département Seine-et-Marne, CDCN Les Hivernales à Avignon, ECAM Théâtre du Kremlin Bicètre, L’Horizon à la Rochelle, Le Leurre à Granville, CN D Pantin, Café Danses à Savigny-le-Temple, Conservatoire du 17ème à Paris. 

    Ce projet bénéficie de l’aide à l’écriture de l’association Beaumarchais-SACD.

    Photos © Cie Émoi / Laurent Paillier 

    Kalypso - LOGO

    Durée 50 min.
     Tout public à partir de 9 ans

    Tarifs

      Plein 16€
      Réduit 13€
      Jeune 8€

      Élève du conservatoire 6€
      Abonné 10€

       Billetterie sur place 

      Compagnie Émoi

      L’événement Dans’Hybrid’ revient pour une 5ème édition à L’Escale de Melun pour encore plus de Danse(S) ! 

      Pour sa cinquième édition-anniversaire, Dans’Hybrid’ est l’événement DANSE où se rencontrent les danseurs amateurs et professionnels ALL STYLE.

      Pour les danseurs, c’est la rencontre musique et danse en live, la mixité des styles, l’émulation des 200 participants, qui permettent de se dépasser et de faire avancer la danse d’Aujourd’hui.

      Pour les spectateurs, c’est l’occasion de vivre la danse sous toutes ses formes : spectacles, Battle Hybrid’, vidéos, démos, participation du public…

      Attention, préparez-vous à recevoir de l’énergie plein les yeux et les oreilles !!!

      Carole Bordes

      D’abord formée à la technique Mattox, Carole Bordes travaille très tôt en tant qu’interprète pour Serge Keuten, Géraldine Armstrong, Karine Saporta, à une création et trois reprises de rôles. Danseuse virtuose de par sa formation, Carole a toujours eu besoin de trouver du sens, d’interpréter avec sa sensibilité et un engagement total du corps et de l’esprit. Elle s’épanouit dans le travail de Laura Scozzi avec qui elle foule les scènes d’opéras de France et d’Europe. Elle participe dernièrement aux créations de Charlie-Anastasia Merlet à Toulouse et d’Amélie Poirier à Lille.

      En parallèle de son travail d’interprète, elle monte sa compagnie en 2008, qu’elle conçoit comme un lieu idéal d’association d’humains, d’idées, de création. Elle expérimente avec d’autres artistes : danseurs de différents horizons, vidéaste, compositeur, scénographe… Depuis 2015, le noyau de la compagnie est constitué de Carole Bordes et de Johann Fournier, créateurs aux multiples facettes, ayant leurs écritures propres et entamant un travail de recherche commun.

      Implantée en Seine et Marne, la compagnie se structure et déploie ses projets à Paris et en région, notamment dans le Vaucluse et la Charente-Maritime.

      En 2016, Carole Bordes participe à Prototype 3 de Royaumont dirigé par Hervé Robbe sur le sujet de la Citation comme paradigme à la construction chorégraphique. Elle continue à façonner ses aspirations de chorégraphe et travaille depuis 2017 avec le regard extérieur de Jean Gaudin, les créations R pour Résistance et L’élan Naïf.

      Riche de ce parcours, ses recherches chorégraphiques la mènent à façonner son propre langage : une gestuelle chargée et sensible qui met en avant l’état de corps pour donner à ressentir autant la puissance que la poésie.

      Chaque pièce la mène à effectuer un travail de recherche, afin de trouver une danse-matière guidée par le propos et capable de le transcender.

      Kalypso - LOGO

      Entrée libre

      Tout public

      sur réservation au 01 64 52 10 95

      01 64 52 10 95

      Compagnie Vol Plané

      Une mise en scène moderne et inventive pour cette adaptation de l’œuvre du Malade imaginaire de Molière.

      Comédie-ballet en trois actes, c’est la dernière pièce de Molière. 

      Il y dénonce l’imposture de la médecine à travers un personnage principal paradoxal, un malade en bonne santé qui tyrannise les siens en s’enfermant dans son obsession. 

      Sur une scène réduite à son minimum pour rapprocher le public de l’action, sans décor ni costumes, sinon les Tee-shirts portant les noms des personnages que les comédiens campent tour à tour, ces derniers jouent en permanence en interaction avec le public.

      Une aventure qui place acteur et spectateur au plus proche l’un de l’autre, à l’écoute d’un théâtre partagé et généreux.

      Création de la pièce

      « L’aventure du Malade Imaginaire est née d’une proposition du théâtre de la Calade à Arles, de travailler sur un texte classique. En même temps, nous avions entendu parler du projet d’Arpad Schilling en Hongrie de monter Hamlet avec trois acteurs interprétant toutes les figures, et pouvant se jouer partout. Il voulait renouer avec l’homme d’aujourd’hui, adresser cette parole aux jeunes gens, jouer dans les lycées. Nous avons eu envie de nous inspirer de ce projet. Impliquer le spectateur au cœur de notre dispositif. Jouer en permanence en interaction avec le public, pour qu’il construise le spectacle avec nous. Le solliciter au sens propre

      Nous avons donc construit un dispositif et non un décor. Nous évoluons dans un espace tracé au sol de 6 mètres sur 5. Nous travaillons avec 8 chaises, 2 fauteuils et une chaise roulante. Nous projetons sur un écran le début des scènes que l’on joue. Toute la régie du spectacle (son, vidéo) est gérée par les acteurs. Les personnages sont repérés par un système de marquage. Pas de costumes, pas d’effets lumières. Autour de nous, sur 3 côtés, au plus proche de nous, les spectateurs. La jauge est volontairement limitée.

      Nous cherchons par cette forme radicale à nous éloigner de tous les artifices de l’illusion pour nous centrer sur la langue. Des changements brusques, des tournures rapides, des passages sans transition, de la violence au rire franc, de la farce au tragique pour transmettre, comme Molière, une pulsion de vie, rendre à la pièce son insolence.

      Nous cherchons une véritable transformation de la représentation en fonction, chaque jour, de la manière dont le public répondra à nos sollicitations, de la manière dont nous interromprons ou non le fil narratif, faisant des pauses, des incises, des commentaires. Nous nous accordons la plus grande liberté possible à réécrire le temps, le fil narratif, entrant et sortant des figures de la pièce, même si nous disons exactement le texte de Molière, cherchant à interroger donc tout autant la forme théâtrale elle-même que le jeu ou la pièce, (voire l’histoire du théâtre). Cette forme très souple nous permet de jouer à la fois sur les plateaux des théâtres, mais aussi, et c’est le projet de départ, dans d’autres lieux : collèges, (salles de classe, CDI, halls, réfectoires), salles des fêtes, gymnases… »

      La compagnie Vol Plané

      Après de nombreuses expériences théâtrales comme acteur et metteur en scène, Alexis Moati crée la compagnie Vol Plané avec la volonté de mettre l’acteur au centre des projets afin d’affirmer la part d’auteur qu’il peut développer. Les créations revêtent donc à leur démarrage un aspect collectif, et s’ancrent dans un travail d’improvisation important.

      En plaçant les acteurs dans un dispositif (et non un décor), ils deviennent les constructeurs des univers successifs qu’ils traversent. Comme des enfants qui jouent, ils font évoluer l’espace autour d’eux au gré de leur imaginaire et restituent une vérité loin de toute psychologie. Un premier axe de travail s’est attaché à « ré-activer » des pièces du répertoire classique : Le malade imaginaire de Molière (2008), puis L’avare (2011) sont une affirmation déterminante du rejet de toute illusion et d’une mise en jeu constante de la convention avec les spectateurs.

      Co-mis en scène par Alexis Moati et Pierre Laneyrie, ces deux spectacles ont remporté un succès non démenti à ce jour avec près de 500 représentations en France et à l’international. En parallèle, depuis 2010, la compagnie met en œuvre un travail d’écriture scénique singulier sur la thématique de la fin de l’enfance et de l’adolescence, à travers laquelle il pose la question de la transformation, celle des êtres, mais aussi celle de notre époque.

      En 2016, la compagnie crée Alceste(s), co-mis en scène par Alexis Moati et Pierre Laneyrie. Prolongeant le geste dramaturgique engagé dans les deux précédentes pièces de Molière, cette création librement adaptée du Misanthrope s’enrichit également des questionnements amorcés dans la trilogie entre 2010 et 2015 autour de ce que grandir veut dire.

      Durant leurs années de résidence à La Gare Franche, en tant qu’artiste à l’a(e)ncre de 2014 à 2018, très vite Vol Plané se pose la question du rapport au territoire et de la jeunesse qui l’habite. La compagnie met alors en place le groupe de 15 : 25 jeunes étroitement associés à la vie de la compagnie, avec qui ils apprennent le théâtre selon une pédagogie active, font des sorties culturelles, voyagent, et vont à la rencontre du monde et d’eux-mêmes. De cette collaboration naîtront deux spectacles : Antigone (2017) et Rites (2018). Une expérience riche pour Vol Plané qui trouvera son prolongement dans le Groupe Miroir, un projet de territoire porté en étroite collaboration avec le Merlan scène nationale de Marseille qui verra le jour au cours de la saison 19/20.

      Mise en scène Alexis Moati et Pierre Laneyrie

      Avec Carole Costantini, Stéphanie Fatout, Pierre Laneyrie, Alexis Moati, Régie Générale Nicolas Rochette et Thibault Pasquier

      Régie Générale Nicolas Rochette et Thibault Pasquier

      Co-Production Compagnie Vol Plané et Théâtre de la Calade – Arles

      Photos © Cécile Vissière / Cécile Giovansili

      Durée 1h35
      Tout public à partir de 12 ans

      Tarifs

        Plein 16€
        Réduit 13€
        Jeune 8€

        Élève du conservatoire 6€
        Abonné 10€

         Billetterie sur place 

        01 64 52 10 95

        Site de la compagnie

        Accessible aux personnes sourdes et malentendantes Accessible aux personnes sourdes et malentendantes

        Accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes Accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes

        Ouverture de saison avec la Cie The Rat Pack

        Le service du développement culturel vous convie à son ouverture de saison 2022/2023 Cette soirée sera l’occasion de vous présenter les spectacles programmés pour la nouvelle saison et de découvrir l’univers de la troupe circassienne The Rat Pack.  

        Installez-vous confortablement, avec ou sans pop-corn, les circassiens de The Rat Pack vous invitent au… cinéma. Entre courses-poursuites, explosions et autres cascades au-dessus du vide, avouez qu’il y a matière à s’amuser pour nos acrobates, une nouvelle fois (bien) accompagnés par le compositeur Supa Jay. Les performances en main-à-main, roue Cyr ou acro-danse qui ont fait la renommée de The Rat Pack creusent davantage la veine burlesque. Pour cause, dans le fauteuil du réalisateur on trouve l’irrésistible Jos Houben, qui relève le spectacle de son humour so british.

        En somme, James Bond a rendez-vous avec les Monty Python. Attention, silence, moteur… action !

        La compagnie

        The Rat Pack Cie est née en 2016 d’un désir commun de quelques artistes de la compagnie XY de réfléchir ensemble à un spectacle scénarisé mais aussi de l’envie de faire se rencontrer l’acrobatie, la musique et le cinéma. Ces motivations et énergies mélangées donneront naissance à SPEAKEASY qui a pour volonté de s’approprier l’univers et l’esthétique des films « noirs ». S’associant pour cette création au collectif CHINESE MAN, ce spectacle a permis à la Cie de trouver une partie de son identité. Trois ans de tournée plus tard, quatre artistes de la compagnie décident de repartir en création.

        Rejoints, pour ce projet, par quatre autres protagonistes, l’univers et l’espace de recherche se voit ainsi élargi. Nous voilà donc six circassiens pour ce nouvel opus avec : Xavier Lavabre, Guillaume Juncar, Andrea Catozzi, Ann-Katrin Jornot, Denis Dulon, Joséphine Berry. En conjuguant le théâtre physique et le cirque avec un certain sens de la création, il s’agit d’aller encore plus loin en explorant cette fois-ci, la rencontre de leurs arts avec le cinéma de genre. Ils se lancent donc dans le Cinéma d’Action. Les techniques de réalisation, de montages et de l’espace même d’un plateau de tournage seront leur terrain de jeu dans un espace scénique voulu frontal comme du 16:9.

        Jos Houben, metteur en scène de Play / Replay

        Né en Belgique en 1959, Jos Houben est comédien, metteur en scène et pédagogue. Il se forme à l’École Jacques Lecoq avec Philippe Gaulier, Monika Pagneux et Pierre Byland. Membre fondateur de la Compagnie Complicité à Londres, il joue dans et collabore à la création du célèbre A minute too late, pièce qui bouleverse en 1985 le paysage théâtral en Grande-Bretagne. Il écrit et met en scène le duo absurdo burlesque culte The right size (lauréat des prix Laurence Olivier Award : meilleur spectacle en 1999 et meilleure nouvelle comédie en 2002) qui s’est produit dans le West End à Londres et sur Broadway à New York. En France, Jos Houben a travaillé régulièrement comme comédien avec le compositeur contemporain Georges Aperghis. En 2008, il est l’un des interprètes de Fragments de Samuel Beckett mis en scène par Peter Brook. Il est depuis 2000 professeur à l’Ecole Jacques Lecoq à Paris et il anime des stages dans le monde entier sur les thèmes du Clown, du Burlesque et du Mime. Il a récemment collaboré avec la Comédie Française et a travaillé avec Jean-François Peyret.

        Supa Jay

        Suite à l’expérience émotionnellement riche et intense avec le collectif Chinese Man sur Speakeasy, ils ont eu envie de prolonger cette collaboration. Spa Jay les a donc rejoint pour la création musicale. Leader du groupe Scratch Bandits Crew pour lequel il a composé tous les albums, il est aujourd’hui aussi la moitié du nouveau duo BOLD avec High Ku du groupe Chinese Man. Sur la base des morceaux de leur premier disque éponyme sorti sur le label Chinese Man Records en 2022, il a recomposé des versions inédites pour créer la bande originale de Play Replay. Il y développe un style de Hip-Hop transversal entre sonorités électroniques et instrumentales. Il avait déjà réalisé les arrangements musicaux de Speakeasy le précédent spectacle de la compagnie et a à son actif de nombreuses créations originales autour du spectacle vivant, des arts numériques et du cinéma.

        L’équipe artistique

        Acrobate Voltigeuse Ann-Katrin Jornot
        Comédienne Josephine Berry
        Acrobate Guillaume Juncar
        Acrobate/Danseur Roue Cyr. Andrea Catozzi
        Acrobate/Porteurs Xavier Lavabre, Denis Dulon

        L’équipe technique

        Création lumière Elsa Revol et Cécile Hérault
        Scénographie Claire Jouët Pastré
        Costumes Pierre-Yves Loup Forest
        Régie lumière Cécile Hérault, Paul Deschamps
        Régie son Lucas Garnier
        Production diffusion Béatrice Alexandre

        Production déléguée : Association Rouge.

        Co-productions et accueils en résidence :
        • Plateforme 2 pôles cirque en Normandie – La Brèche à Cherbourg / Le Cirque-Théâtre d’Elbeuf
        • Le Carré Magique, Pôle National Cirque – Lannion
        • La Machinerie – Vénissieux, Scène Conventionnée d’intérêt national Art & Création
        • L’Archipel, Pôle d’Action Culturelles, Fouesnant-les-Glénan
        • La Cascade, Pôle National Cirque Ardèche Auvergne Rhône Alpes -Bourg Saint Andéol
        • Les Salins – Scène Nationale de Martigues
        • CIRCA, Pôle National Cirque Gers Occitanie – Auch
        • Esher Theater – Esch-sur-Alzette (Luxembourg)
        • Le Palc – Furies, Pôle National Cirque Grand Est – Châlons-en-Champagne
        • L’Etang des Aulnes – Département des Bouches du Rhône
        • L’ENACR – Ecole de cirque Rosny-Sous-Bois Soutien : Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles du Grand Est

        Photos © The Rat Pack

        Gratuit*

        Durée 1h
        Tout public à partir de 6 ans

        *sur réservation auprès de l’Espace Saint-Jean et au 01 64 52 10 95

         Billetterie sur place 

        01 64 52 10 95

        Facebook de la compagnie

        Accessible aux personnes sourdes et malentendantes Accessible aux personnes sourdes et malentendantes

        Accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes Accessible aux personnes aveugles ou malvoyantes